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Cake day: August 20th, 2023

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  • Sans parler du langage, le gros problème avec les films doublés c’est que toute la bande son est refaite: le mixage est différent. Les bruits ambiants, la musique, etc. sonnent différemment.

    Ça va dépendre du type de film, évidemment, mais dans la plupart des cas de nos jours, tout ça ou presque est fourni sur des pistes différentes de manières à être réutilisé indépendamment. Même dans la version originale, il n’y a souvent pas grand chose en prise directe. Suivant les films, les voix qu’on entend en V.O. peuvent parfois déjà être un doublage par les acteurs eux-mêmes. Quant aux films américains modernes tournés sur fond vert… Ou même sans ça, pour tous les trucs tournés en studios.

    C’est autre chose, mais ça m’est arrivé de voir des trucs où l’acteur avait été si mauvais qu’il avait été doublé (en V.O. !) en post-production par un autre acteur-doubleur 😆 Bon, c’est très moche, parce que c’est fait au dernier moment à l’arrache, et que si la production avait eu du pognon, elle n’aurait pas donné sa chance à un acteur si tocard qu’ils ont préféré lui coller un doublage moche au final.

    Mais même dans des films des années 60, avec les coproductions internationales qui faisaient tourner des acteurs de différentes nationalités, les acteurs étrangers étaient souvent doublés pour la «V.O.» Mais là c’étaient des doublages de qualité, dont on ne s’apercevait pas ou quasiment pas.


  • C’est pour les mineurs isolés, mais il y a aussi ceux qui viennent avec leur parents, ceux qui naissent en France, ça lisse. Enfin, ceux qui naissent en France apparaissent dès leurs 0 ans, évidemment :-). Sur ce dernier aspect, qui est peut-être moins intéressant quant à ta question, mais on a des données INSEE : en à peine 25 ans (1998-2022), les naissances en France de couples 100% étrangers (étrangers au sens de nés à l’étranger), sont passées de 70 à 125.000 par an, alors que les naissances de couples 100% français (même sens : nés en France) tombaient de 590 à 490.000 ; le nombre de naissances issues de couples mixtes n’a quasiment jamais bougé durant ce temps, toujours à 100.000 par an, se faisant donc dépasser par celui des naissances de couples 100% étrangers.

    Si tu vas sur la page du site de l’INSEE d’où est tirée l’image, tu peux faire bouger l’année de la «photographie» de la pyramide.

    Si tu places le curseur vers le bas, disons, 2000, puis que tu le fait remonter peu à peu, en regardant une classe d’années de naissance fixe, tu verras l’effectif augmenter au fur et à mesure. J’imagine que ça ne peut-être que l’effet de l’immigration ; un effet plus marqué sur les classes plus récentes que sur les premières que l’on peut suivre de cette manière sur cette infographie (1981-1986), pour lesquelles le phénomène est présent mais moindre. Par contre, quelle que soit l’époque ou presque, les classes d’âge se réduisent un peu après la vingtaine : émigration des jeunes travailleurs dès leur sortie des études ? Le phénomène a l’air plus accentué ces derniers temps, il y a probablement l’augmentation délirante au cours des 2-3 dernières décennies du nombre des étudiants étrangers qui joue : ça ferait augmenter de la population de 18-23/24 ans, puis diminuer les âges suivants du fait des retours au pays ou ré-émigrations vers un pays tiers.





  • Cad c’est facile de faire un client web non officiel

    … Et ton client non officiel pète à chaque micro-modification du couple serveur+appli officielle, puisqu’ il ne s’appuie pas sur une spécification stable. Ça veut dire qu’il faut qu’il y ait un mainteneur actif qui guette l’apparition (souvent non visible par l’utilisateur) de chaque micro-modification, qui trouve un moyen de s’adapter, qui sorte une nouvelle version (cela pendant des années sans jamais se lasser et laisser tomber), et des utilisateurs qui doivent constamment mettre à jour le client non-officiel (avec ce que ça peut introduire d’incompatibilité avec d’autres éléments du système, et de nouveaux bugs). Bref, ce n’est pas fiable du tout.


  • DerPlouk@lemm.eetoFrance@jlai.luFranceDigeste a rejoint Jlai.lu!
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    3 months ago

    C’est quoi le principe ?

    Encore plus extrême-gauche et encore plus woke que les autres. Pour eux, le sub /r/france (80% bien à gauche éveillée, que ce soit dans les posts, les commentaires ou les votes, et le reste qui ne doit pas s’éloigner de cette nébuleuse libérale (au sens américain) sous peine de sanction immédiate, pendant que la modération tolère pépouse la désinformation et les appels au meurtres si la cible est de droite, d’extrême-droite ou un «riche» – concept à géométrie très variable) est un nid de bourgeois fascistes, racistes, sionistes, etc.

    Rien de «détendu», en tout cas.



  • Mouais, j’ai toujours du mal avec ce genre de propos.

    • Déjà, ce qu’ils te donnent, c’est en plus de ce qu’ils doivent te donner.
    • Ensuite, dans l’article le «moitié moins» est la partie variable donnée en plus en fonction de l’ancienneté, par rapport à la prime de départ en retraite, qui elle aussi, est habituellement donnée en plus des obligations.
    • On oublie opportunément que ce moitié moins ne concerne que la partie variable de ce qui est donné en plus, le fixe étant lui déjà bien plus élevé, correspondant au même montant par année d’ancienneté que la prime retraite pour quelqu’un qui aurait 40 ans de boîte, le double pour quelqu’un qui aurait 20 ans de boîte, etc.

    De manière générale, il ne faut pas ignorer qu’ouvrier dans une grosse boîte c’est très bien payé. Le salaire médian à Michelin est de presque 50.000 € par an…

    Là on nous dit que la moyenne d’ancienneté est à 27 ans (pour une moyenne d’âge de 47 ans, ça semble vouloir dire que soit tu rentres dans l’usine quand tu as 20 ans, soit tu n’y rentres jamais, en gros, bon, bref). Ça veut dire, en indemnité obligatoire pour quelqu’un qui a cette ancienneté, déjà (10/4+17/3)= un peu plus de 8 mois de salaire, soit plus de 30.000 € en partant du salaire médian.

    Ensuite, 40.000 € de supralégale en fixe.

    Puis 27x500 = 13.500 €.

    Soit au total 32.000 d’obligatoire + 53.500 de bonus = 85.000 € environ.

    Bah écoutez… ça fait quand même un pactole équivalent à 4 années de SMIC brut ou de 5 années de SMIC net… hop, comme ça, d’un coup.

    Et si tu es en bas le l’échelle, que tu n’es pas là depuis très longtemps et que donc tes parts variable, légales ou pas, sont pitoyables, tu palpes quand même les 40.000 €.


  • Aucune évolution en ce qui concerne l’énergie, c’est désespérant :

    • « Pour réduire les émission de gaz à effet de serre, nous devons atteindre le 100% d’énergies renouvelables. »

    Bah, heu, non…

    • « Sortir du nucléaire: abandonner les projets d’EPR, planifier le démantèlement […] des sites nucléaires. »

    Tout ça est magiquement remplacé par du V2G et des STEP (alors que le potentiel non exploité de STEP en France est excessivement faible), parce qu’il faut aussi « lutter contre la méthanisation à outrance ».

    Niveau cohérence dans le même chapitre, j’aime beaucoup le : « arrêter les subventions aux énergies fossiles » suivi de « annuler les hausses du tarif du gaz depuis 2017. » Pour diviser un prix de vente par 2 alors que le produit coûte bien plus cher à être mis à disposition qu’avant (même s’il n’y avait pas eu de changement de fournisseur, ni de système de marché européen, ni de crise inflationniste – qui sont pourtant une réalité matérielle actuelle qu’on ne peut ignorer par idéologie –, il y aurait quand même 8 ans d’inflation normale qui seraient passée par là), il va falloir sacrément subventionner !


  • Après moi, j’aimerai que JLM soit moins aggréssif et recule.

    Pas convaincu que ça changerait grand chose à ce niveau. Les non-partisans de la ligne de conflictualisation/bordélisation soit sont partis, soit sont bien en retrait : les Panot, Boyard, Guiraud, Léaument, Portes, Clouet, … bref toutes les têtes de gondole médiatiques du moment c’est le même niveau d’agressivité, si ce n’est plus, que Mélenchon, mais en nettement plus cons que lui. Il n’y en a pas beaucoup qui surnagent ; qui a une présence politico-médiatique tout en ne démontrant pas qu’il est trépané à chaque fois qu’il l’ouvre ? Bernacilis, Coquerel ? Peut-être Bompard s’il cessait d’être la voix de son maître (mais après tant d’années de dressage, j’ai des doutes). Lachaud, peut-être, je ne sais plus.


  • Le raccordement DSL passe par un DSLAM du quartier/village, une pièce avec un minimum de contrôle d’accès.

    Le raccordement fibre se fait dans des armoires éparpillés dans les rues, parking, sous-sol de résidences. Les armoires n’ont pas de contrôle d’accès hormis une clef triangle. Elles sont souvent mal/pas fermées, et les sous-sous-traitant foutent un bordel pas possible lorsqu’il raccordent. Elles sont vulnérables face au vandalisme.

    Hein ? Les armoires éparpillées dans les rues, etc, ouvertes à n’importe qui passant par là, ça ne date pas de la fibre !



  • Et puis le délire de l’arme sur la police environnementale c’est la police

    Quel délire ? Ils n’ont jamais été armés jusqu’ici, les gusses de la biodiversité. Ils n’ont jamais porté le titre de police dont la sémantique sert désormais de seul argument à ce port d’arme. Je suis désolé, mais ça fait vraiment un sale goût dans la bouche de les voir avec un flingue à la hanche avec écrit en gros POLICE dans le dos, ça a bien changé le rapport avec la population, et pas seulement avec les agriculteurs, hein. Là on se trouve avec les mecs de la biodiversité au contact des promeneurs avec de quoi tuer 15 personnes dans le chargeur ; on est au-delà des revolvers des gardes de l’ONC qui pourtant contrôlaient les chasseurs et arrêtaient les braconniers (et qui étaient lookés «gendarme des champ» et pas estampillés POLICE non plus).

    Quelle utilité à ce port d’arme létale permanent ? On va faire cesser un épandage à coups de flingue ?

    • Si quelqu’un voit rouge dans une discussion houleuse, ce n’est pas ça qui va l’empêcher de coller un pain dans la gueule de l’agent. Qu’est-ce que l’agent va faire, coller trois pruneaux dans le bide de l’autre parce qu’il a pris une mandale ? À condition qu’il sache se servir de son pistolet sans se tirer une balle dans le pied, ce dont je doute pour beaucoup d’entre eux.

    • Et dans les cas de guet-apens prémédité, ce n’est pas son piou-piou qui va l’aider. Avec une bastos de chasse au cerf tirée au fusil à lunette à 250 m, il sera mort avant de comprendre ce qui lui est arrivé.

    Or cela n’arrive quasiment jamais, hormis de l’intimidation, il ne s’est quasiment jamais rien passé. Même chez les gardes de l’ONC nettement plus exposés, ça doit faire 25 ou 30 ans qu’il n’y a pas eu de mort dans les rangs. Il n’y en a jamais eu je crois dans la branche biodiversité.

    dans ce cas là faut s’indigner aussi quand on se fait contrôler au volant ou contrôle d’identité parce que le policier a une arme ?

    Dans pas mal de cas, oui, il faudrait s’en indigner. On est dans une inflation délirante de l’armement : ceux qui étaient déjà armés le sont plus lourdement, ceux qui ne l’étaient pas le deviennent (municipales, biodiversité donc). Et plus on les arme, moins ils hésitent à s’en servir. Alors que l’immense majorité de leurs missions ne requiert pas le port permanent d’arme létale.

    Quant aux contrôles d’identité, c’est une blague en soi, une grande partie n’ayant pas de justification légale et étant utilisés comme moyen de pression et d’emmerder le monde pour montrer qui commande. 50 putains de millions de contrôle d’identité seraient réalisés chaque année ! la plupart sans aucune traçabilité ni suivi puisqu’ils n’ont aucune motivation.



  • En France, l’usage des statistiques ethniques(Nouvelle fenêtre) est ainsi autorisé à de rares exceptions(Nouvelle fenêtre), notamment pour la recherche scientifique. A ce titre, plusieurs travaux comme l’enquête Trajectoires et origines(Nouvelle fenêtre) de l’Insee et de l’Ined recueillent déjà des données comme la couleur de la peau ou l’origine des parents.

    Sauf qu’en pratique les scientifiques n’utilisent pas cette «possibilité» ; je suppose les conditions tellement restrictives et emmerdantes qu’ils ne peuvent l’utiliser. Donc ils sont réduits à utiliser des proxys plus ou moins bien corrélés avec le but de l’étude. Il leur arrive même d’utiliser les prénoms, alors que toute la sphère politico-médiatique était tombée sur Ménard quand il avait présenté une bête stat locale (sans prétention scientifique, elle) basée sur le même principe.


  • Mais là on parle d’interfile à vitesse réduite, le motard est donc dans sa “file”, pour l’automobiliste qui va tout droit (ou qui est à l’arrêt) ça ne va rien changer,

    Bah le problème c’est que non, le motard n’a pas de file à lui. Et que les 4+ roues peuvent très bien réduire l’espace latéral entre les véhicules quasiment à néant de façon ponctuelle et aléatoire, car ils ne conservent jamais parfaitement leur position tout en restant parfaitement dans leur file/voie. (Pire, en situation chargée (file), les conducteurs ont tendance à se déporter, généralement sur la gauche, de temps en temps pour mieux voir ce qui se passe devant, au delà du cul du véhicule qui les précède.) Les marquages des voie sont faits pour ça : éviter d’aller empiéter sur la trajectoire des autres. En autorisant la circulation hors-file, on perd le bénéfice de toute cette infrastructure.


  • Ces conditions permettent en principe une circulation en inter-files en sécurité, si l’automobiliste ne sait pas contrôler ses rétros à vitesse modérée bien heureusement qu’il sera responsable.

    Hein ? Contrôler ses rétros l’occasion de quelle manœuvre ? La responsabilité première d’un conducteur, c’est d’abord d’être attentif à ce qui se passe devant lui – et dans une circulation en file, ça implique déjà de surveiller le véhicule qui le précède ainsi que ce qui se passe plus loin devant, et en plus ce qui se passe sur les files de gauche et/ou de droite. Autant dire que vérifier en permanence ce qui arrive de derrière, alors qu’en file en plus la vue est obstruée par les autres véhicules qui suivent, c’est un rêve impossible.

    C’est au motard qui s’engage de contrôler s’il peut s’engager, pas à l’automobiliste ou camionneur de vérifier à chaque seconde si un motard ne va pas lui débouler dessus depuis l’arrière, à une distance latérale inférieure à n’importe quelle distance de sécurité latérale raisonnable. J’ai mentionné plus haut que le différentiel de vitesse était autorisé à monter à 50 km/h. Même en contrôlant toutes les 2 secondes (!!), ça représente une distance de plus de 25 mètres entre 2 contrôles : le motard pouvait être caché derrière 2 véhicules au précédent contrôle, et maintenant dans ta portière ou ton pare-choc.


  • Ouiii les bandes cyclables quelle angoisse ! J’ai peur de ne même pas les voir - ça m’est arrivé - ou que je rate un vélo quand je tourne la tête pour contrôler - ça ne n’est pas encore arrivé mais…

    Pour moi (qui suis cycliste), telles qu’elle sont faites et réglementées, elles conduisent à des situations accidentogènes aux croisements. Je pense que c’est insoluble en soi et que la seule possibilité c’est que les bandes cyclables disparaissent avant les intersections : que les deux «voies» et les deux circulations fusionnent en un seul flux.

    Évidemment, dans un milieu urbain avec des intersections tous les 100 m ou moins, il ne resterait plus grand chose comme bandes cyclables. Et ça ne règle pas la question du péri-urbain avec des bateaux tous les 15 m.

    En fait, la voie large toute bête est probablement préférable.

    Pour les contrôles je te rejoins : j’emprunte des départementales sur une quarantaine de kilomètres pour aller travailler et constate quotidiennement des comportements à risque mais ne vois que très rarement des gendarmes faire des contrôles. Allez, 5 fois par an peut-être aux horaires ou je circule ? Soit ils sont là à d’autres moments, soit les effectifs ne permettent de couvrir que les priorités du moment, soit autre chose ?

    C’est la version optimiste/gentille, là 😀

    Dans mon bled (enfin, le voisin à moins de 2 km), les bagnoles garées en infraction, ça commence à 5 mètres de l’entrée de la gendarmerie. Ils s’en contrefoutent. Les stationnement les plus illégaux que je leur ai signalés (des dangereux, notamment des à gauche ; d’autres qui bloquent carrément des voies ad vitam æternam en les transformant en parking privé) : rien à foutre. Les véhicules tellement ventouse que la végétation pousse au travers : rien à foutre si ce n’est pas un hippie.

    Un mec qui bloque le seul carrefour du village au rues étroites pendant 20 minutes, stationné tranquille en plein milieu de 2 directions (fallait le voir pour le croire, j’ai eu le temps d’arriver à vélo, d’aller poser et attacher mon vélo, d’aller faire mes courses à l’épicerie, de payer, de ressortir, d’aller faire la queue à la boulangerie, il était toujours là avec sa voiture) les gendarmes passent à ce moment là, ils sont eux aussi bloqués : ils se contentent de le faire avancer de 25 cm, de manière à pouvoir continuer dans leur direction, et se barrent tranquillou vers la gendarmerie, en laissant 2 directions sur 4 complètement bloquées.

    Ah par contre, pour collectionner les PV pour dépassement de 5 ou 10 km/h de la vitesse autorisée, à l’endroit qui est passé de 70 à 50 parce que le Maire a fait déplacer le panneau d’entrée d’agglomération pour que les gens passent moins vite devant son magasin, là oui, ils y passent du temps. Ils se régalent, avec tous les locaux qui s’étaient habitués au 70 et qui sont encore en phase de décélération quand ils se font choper…

    Ou poursuivre les motos, ça les jeunes gendarmes avides d’action, ils aiment. Quand ce sont des moto-cross qui peuvent passer dans les ruelles ou les sentiers, ils n’ont aucune chance de les attraper sans mettre tout le monde en gros danger (on doit en être à 2 morts en 3 ans dans ce canton de pleine cambrousse de Pétaouchnok-sur-Ruisseau à cause de ces poursuites à la con), mais ils aiment. Le carrossier aussi, il aime récupérer les Duster bleus… Mais sortir leur carnet (ou l’équivalent moderne) pour passer 2 minutes pour coller un PV pour stationnement gênant/dangereux, non, ça c’est chiant. Estimer des distances de sécurité, c’est trop dur, etc.

    En faisant 10 pauvres kilomètres à vélo, j’ai le temps de relever 10, 15, 20 infractions plus ou moins légères ou sérieuse. Eux, ils passent un bonne partie de leur temps sur la route, mais ils ne voient rien, ils ne verbalisent rien.

    Bon, je dois dire que je vois également très peu d’accidents ou de traces d’accidents, peut-être suis-je juste trop pessimiste ou trop angoissée.

    C’est-à-dire que le risque, le danger, ne se concrétisent que rarement. Et quand ils se concrétisent, il y a encore beaucoup de cas où on évite de justesse le carton, où ça passe juste mais ça passe, où les différentes parties-prenantes tente des manœuvres/freinages brutaux et de dernier recours etc.

    Exemple : un mec qui sort en reculant de stationnement perpendiculaire à la voie, juste devant moi. J’étais en descente, à 45-50 km/h ; impossible de freiner à temps ; impossible de passer à gauche, car bien que sorti de la droite, il occupait d’un coup toute la largeur de la voie ; j’ai tenté de sauter le trottoir alors que je ne sais pas sauter à vélo ; par miracle je n’ai accroché ni un bout du trottoir, ni son avant, c’est passé. Mais à 15 centimètres près je m’emplafonnais dans le gars, ou j’accrochais un centimètre de trottoir et je finissais comme une merde dans le mur ou le poteau 10 mètres plus loin, et ça aurait peut-être fait un article dans la presse régionale. Il y en a plein des situations comme ça. À l’époque où je prenais le bus, entre les trajets et les interminables correspondances, j’avais le temps d’observer ce qui se passait sur les routes, il y avait plein de petites infractions, de choix aussi improbables que risqués, mais quasiment jamais d’accrochage, soit parce qu’il faut souvent être deux et qu’il manquait le deuxième à l’instant T à l’endroit E, soit parce le deuxième était attentif et réagissait en fonction du mauvais comportement du premier pour l’éviter.